Ligue des Champions

FC Barcelone-Inter Milan : les notes du match

Le Barça et l’Inter se sont rendus coup pour coup au cours d’une demi-finale aller d’anthologie (3-3). Lamine Yamal a été étincelant côté blaugrana, tandis que Dumfries a cru offrir la victoire à son équipe. Voici les notes du match.

Par La Rédaction FM
16 min.
Match fou entre le Barça et l'Inter @Maxppp

Après la victoire du Paris Saint-Germain contre Arsenal à Londres mardi, la deuxième demi-finale aller de la Ligue des Champions avait lieu ce mercredi soir. Le FC Barcelone accueillait ainsi l’Inter Milan sur la pelouse du Stade olympique Lluís-Companys de Montjuïc. Une rencontre qui sentait bon la poudre entre deux équipes aux formes diamétralement opposées. En effet, les Blaugrana viennent de remporter la Copa del Rey contre le rival du Real Madrid, tandis que les Nerazzurri ont perdu, en seulement quelques jours, la Copa Italia en demi-finale contre l’ennemi de l’AC Milan - pourtant en crise, mais également la tête du championnat au profit du Napoli après les faux pas contre l’AS Roma et Bologna. À domicile, les Catalans d’Hansi Flick s’articulaient dans un 4-2-3-1 avec Wojciech Szczesny dans les cages derrière Jules Koundé, Pau Cubarsi, Iñigo Martinez et Gerard Martin. L’entrejeu était assuré par Frenkie de Jong et Pedri avec Dani Olmo un cran plus haut. Devant, Ferran Torres prenait la pointe de l’attaque avec Lamine Yamal et Raphinha à ses côtés. De leur côté, les Lombards de Simone Inzaghi s’organisaient dans un 3-5-2 classique avec Yann Sommer dans les cages derrière Yann Aurel Bisseck, Francesco Acerbi et Alessandro Bastoni. Hakan Çalhanoğlu était placé comme sentinelle avec Nicolo Barella et Henrikh Mkhitaryan à ses côtés tandis que les couloirs étaient occupés par Denzel Dumfries et Federico Dimarco. Devant, Lautaro Martínez et Marcus Thuram étaient associés en pointe.

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Il n’a pas fallu attendre très longtemps avant que la rencontre ne s’emballe au cours de la première période. En effet, dès la première occasion intériste, les hommes de Simone Inzaghi ont ouvert le score. Sur un décalage côté droit de Barella, Dumfries a pu prendre le temps de réaliser un centre fort en retrait parfait au premier poteau pour Thuram. L’attaquant a ainsi surgi à toute vitesse pour conclure sans trembler d’une magnifique madjer qui s’est logée sur la gauche des cages (1ère, 0-1). En moins d’une minute, les Milanais ont sonné tous les supporters catalans présents à Montjuïc. Personne ne s’attendait à une telle entame de rencontre. Déterminés à sortir la tête de l’eau, les Blaugranas sont très rapidement repartis vers l’avant, en s’installant dans le camp milanais, à l’image notamment de cette reprise de Torres suite à un corner de Raphinha mal repoussé par Yann Bisseck (19e). Mais fidèle à sa philosophie d’équipe réaliste, létale et efficace, l’Inter a doublé la mise à la surprise générale sur un nouveau but exceptionnel. En effet, sur un corner tiré sur la gauche par Dimarco vers le second poteau, Acerbi a remis le cuir de la tête devant le but catalan pour Dumfries qui a sorti le grand jeu en réalisant un magnifique ciseau acrobatique (21e, 0-2). Mais il ne faut jamais enterrer le FC Barcelone de Flick, et c’est le moins que l’on puisse dire. Parti sur la droite, Lamine Yamal a bien percuté pour se jouer de la défense milanaise. Il est rentré seul dans la surface et a effacé rapidement deux défenseurs nerazzurri, et d’un subtil tir du gauche enroulé, il a réduit le score avec l’aide du poteau (25e, 1-2). Cette réduction du score a totalement réveillé les joueurs de Flick.

Une rencontre complètement folle !

En effet, quelques instants plus tard, dans une ambiance catalane électrisante, les Blaugranas ne cessaient de se procurer de multiples opportunités. D’abord avec Lamine Yamal qui a trouvé la barre après avoir accéléré en fixant Dimarco. Le latéral italien a glissé au sol et l’ailier a réussi son crochet avant de frapper un lourd tir qui a terminé sur le montant (27e). Ensuite, trouvé par de Jong dos au but devant la surface, Olmo a disposé, avec de la réussite, de Bastoni pour enchaîner avec un tir capté en deux temps par Sommer (29e). Le gardien suisse a immédiatement réalisé une nouvelle parade sur l’action suivante pour couper le centre de Yamal, alors que le duo Raphinha - Torres était prêt à reprendre le cuir (30e). En moins de 30 minutes, la rencontre battait déjà son plein et remplissait toutes les cases d’une affiche historique de Ligue des Champions. Et ce choc exceptionnel n’était qu’à son balbutiement. Et sans surprise, le FC Barcelone a remis les compteurs à zéro. Grâce à une magnifique ouverture de Pedri, dans le dos de Yann Bisseck, vers la gauche de la surface, Raphinha a parfaitement trouvé de la tête Ferran Torres qui a conclu à bout portant pour égaliser (38e, 2-2). A la pause, les deux équipes étaient dos à dos dans une rencontre déjà folle. Le début du second acte a été marqué par des changements tactiques opérés par les deux entraîneurs : Flick a fait sortir Gerard Martin pour Ronald Araújo, tandis qu’Inzaghi a décidé de faire rentrer Mehdi Taremi à la place de Lautaro Martinez (45e). Un peu plus tard, l’entraîneur italien a également rappelé Dimarco pour lancer Carlos Augusto dans le grain bain (50e).

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Peu avant sa sortie, Dimarco s’était procuré une belle opportunité. En effet, Dumfries a glissé un ballon sur la droite de la surface pour Yann Bisseck. Ce dernier a centré fort devant le but barcelonais. Au second poteau, Dimarco a armé une volée qui est passée au-dessus du but de Szczęsny (49e). Alors même que les Blaugrana continuaient à prendre l’ascendant psychologique sur leurs adversaires italiens, l’Inter a sorti sa carte magique. Comme face au Bayern, dos au mur, les Nerazzurri ont repris l’avantage grâce au doublé de Dumfries (63e, 2-3), reprenant magistralement de la tête le corner de Çalhanoğlu. Mais à l’image de ce scénario incroyable, le Barça a égalisé sur l’action suivante. En effet, à la suite d’un corner de Pedri, Raphinha a tenté une frappe puissante qui a heurté la barre et touché le dos de Sommer pour finir dans les filets. Un CSC qui a relancé, une fois de plus, la rencontre (65e, 3-3). Touchés, mais pas encore noyés, l’Inter croyait reprendre une fois de plus les devants. Décalé par Yann Bisseck sur la droite, Dumfries a centré vers le second poteau pour Mkhitaryan qui a conclu à bout portant. Le but a été refusé pour hors-jeu (75e). Malgré une nouvelle action de Dumfries (76e) puis de Raphinha (79e), le score est finalement resté inchangé. Lamine Yamal a pourtant cru mettre le but de l’année avec ce lob piqué qui s’est écrasé sur la barre (88e). On a déjà hâte du match retour à Giuseppe-Meazza.

L’homme du match : Lamine Yamal (8,5) : on se demande ce qu’aurait été ce match s’il n’avait pas pu jouer, après une inquiétude physique à l’échauffement. Lamine Yamal a absolument tout fait offensivement, à l’image de ce centre qui fuse devant ses coéquipiers (7e) ou de ce caviar pour Torres (12e). Faisant vivre un enfer à Federico Dimarco, le jeune Espagnol est auteur d’un but extraordinaire sur un rush en soliste (25e), et passe proche du doublé quelques minutes plus tard, touchant la barre sur une frappe en angle fermée déviée par Sommer (27e). En seconde période, les Italiens ont resserré leur pressing autour de lui, signe du danger qu’il représentait, ce qui a permis de libérer de l’espace autour de lui. Il aurait même pu s’offrir un doublé, mais la barre s’est à nouveau opposée à lui (87e).

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Barcelone

- Szczesny (3,5) : le retour de Ter Stegen aurait-il fait gamberger le Polonais ? S’il est piégé par la subtile madjer de Marcus Thuram (1e) et fusillé à bout portant par Denzel Dumfries (21e), le portier de Barcelone se rate complètement sur une sortie aérienne, offrant au latéral néerlandais un improbable doublé. Il est encore trop attentiste sur un long centre de Dumfries, qui aurait pu voir Mkhitaryan remettre l’Inter en tête (76e). Point positif, il sort loin de son but pour devancer des ballons en profondeur vers Thuram (52e), et vers Dumfries (56e), qui auraient pu être très dangereux.

- Koundé (5) : le match de Jules Koundé a été expéditif. Pompier de service sur un centre tendu après seulement 25 secondes, il dégage un peu mollement, ce qui permet à Dumfries de centrer sur l’action du but (1e), derrière, il passe une demi-heure tranquille, l’Inter privilégiant le côté opposé pour attaquer. Il est finalement remplacé par Eric Garcia (4) juste avant la pause sur blessure. L’Espagnol a lui été plus en difficulté, oubliant notamment Dimarco sur une action dangereuse (50e).

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- Cubarsi (6) : si la défense du Barca a été remodelée au fil des blessures et des changements, lui n’a pas bougé de l’axe de la défense, pour le grand plaisir de Flick tant le jeune défenseur a été précieux en seconde période. Salvateur sur un retour défensif face à Thuram (70e), il a souvent couvert les errements défensifs d’un Gerard Martin totalement perdu, comme son compère de la charnière Inigo Martinez. Remplacé par Andreas Christensen (83e).

- Martinez (4,5) : très haut sur le terrain pour participer au jeu barcelonais, l’ancien de Bilbao a quasiment évolué à hauteur de Pedri et Olmo tant le bloc catalant était en formation d’assaut sur le but italien. Passé arrière gauche en seconde période, il s’est illustré par un gros retour sur Marcus Thuram (73e), puis un rush qui aurait pu être décisif si Raphinha avait été plus précis. Il a cependant souffert face aux montées de Denzel Dumfries, qui est trop souvent passé dans son dos.

- Martin (2,5) : quel calvaire. En même pas une minute, il est débordé par Dumfries, puis battu par le centre du néerlandais sur le but sublime de Thuram (1e). Le jeune défenseur est ensuite à nouveau dépassé au duel par Bastoni sur le but de Dumfries (21e), montrant sa responsabilité sur les deux premiers buts intéristes en même temps que ses limites pour la lourde tâche du remplacement de Baldé. Remplacé dès la pause par Araujo (5), qui s’est illustré par un geste d’humeur qui aurait pu lui valoir un carton dès son premier ballon, puis par un retour héroïque devant Dumfries qui filait au but (62e).

- De Jong (5) : très sobre offensivement, il a souvent tenté de compenser les montées hasardeuses de Gerard Martin en défendant comme il pouvait le couloir gauche d’un Denzel Dumfries survolté. Il a cependant trop peu eu l’occasion de mettre en valeur sa qualité technique, et s’est montré très sobre offensivement.

- Pedri (6,5) : le plus à l’aise du milieu de terrain des Barcelonais ce soir. Seul vrai créateur de différences avec Yamal, il a fréquemment mis les Catalans dans l’avancée, avec, entre autres, cette ouverture géniale pour Raphinha qui est à l’origine de l’égalisation de Ferran Torres (38e). Lors des longues séquences de possession des hommes d’Hansi Flick, il a dicté le rythme, et proposé des solutions à Lamine Yamal pour créer des espaces à son coéquipier en sélection. Éreinté en fin de rencontre, il est remplacé par Gavi (83e), venu apporter un peu de punch en fin de rencontre.

- Olmo (4,5) : s’il était bien rentré dans son match, auteur de plusieurs occasions dangereuses pour les Catalans, Olmo était sur courant alternatif ce soir. D’abord, une superbe action, mais conclue par une frappe trop écrasée en bout de course, qui finit dans les gants de Sommer (30e), puis une deuxième tentative bien placée ou Sommer s’allonge parfaitement (36e). Mais c’est à peu près tout, le match d’Olmo a semblé se terminer au bout de trente minutes. Il est même sèchement battu par Dumfries dans le duel sur le troisième but intériste (64e). Remplacé par Fermin Lopez (69e), très remuant sur les quelques ballons qu’il a pu exploiter proche de la surface de l’Inter.

- Yamal (8,5) : lire ci-dessus.

- Raphinha (6,5) : discret pendant une demi-heure, le Brésilien n’a quasiment pas vu le ballon, mais désormais Raphinha sait ronger son frein. Sur sa première opportunité, il est à l’affut pour réceptionner une ouverture de Pedri et offrir l’égalisation à Ferran Torres (38e). En seconde période, l’ancien Rennais a catapulté un missile sur la barre de Sommer, poussant le Suisse à marquer contre son camp (66e) et remettant le FC Barcelone dans le match.

- Torres (4,5) : en l’absence de Robert Lewandowski, blessé, Ferran Torres a eu beaucoup de mal à suppléer la légende polonaise. L’ancien de City manque d’abord d’application sur un caviar de Yamal après un contrôle aléatoire (12e), puis passe proche d’égaliser sur une reprise de volée qui flirte avec le poteau de Sommer (19e). Ferran a souvent décroché pour participer au jeu collectif des catalans. Il est cependant buteur sur une remise parfaite de Raphinha (38e), sauvant un match assez médiocre.

Inter Milan :

- Sommer (8) : le Suisse a fait des miracles mais quand sa défense l’abandonne, il ne peut plus rien. Abandonné, il l’a été sur les deux buts barcelonais, surtout le deuxième, puisque le premier doit tout autant au talent de Yamal. Il a pourtant retardé l’échéance avec plusieurs parades, notamment celle à bout portant devant Yamal, où il a détourné le ballon sur la barre. Il est très malheureux en envoyant bien malgré lui le ballon dans ses propres buts sur la frappe surpuissante de Raphinha qui avait heurté sa barre, mais n’a pas sombré pour autant, avec encore des arrêts importants dans la foulée. On peut donc encaisser 3 buts et réaliser un match de grande qualité.

- Bisseck (4,5) : un début de match convaincant pour cet habituel remplaçant. Solide dans le duel, il a sauvé des coups grâce à son jeu de tête imposant. Mais il s’est déconcentré au pire moment en laissant s’échapper dans son dos Raphinha sur le centre de Pedri aboutissant au but de Ferran Torres. Après avoir souffert durant la plus grande partie de la première période, il s’est bien repris en deuxième et a représenté une menace dans le jeu aérien dans la surface adverse.

- Acerbi (5) : tu lui parles pas d’âge. Si Mbappé avait inventé la formule pour imposer sa jeunesse insouciante, Acerbi l’utilise pour célébrer une carrière qui s’étire à 37 ans. Et sans lui manquer de respect, lui qui tient la baraque au cœur de la défense à trois intériste, on pourrait lui en parler de son âge, face à la vivacité de l’attaque blaugrana. Il se fait prendre sur le 2e but par la remise de Raphinha. Il n’en reste pas moins un redoutable combattant et un très bon joueur de tête, à l’image de sa passe décisive pour Dumfries. Il est resté concentré jusqu’à la dernière seconde.

- Bastoni (4,5) : malgré son gabarit imposant, c’est un défenseur qui adore se projeter, tout en affichant le vice habituel dans les duels. Il a tenté d’intimider physiquement Yamal en début de match, mais cela semble avoir eu l’effet inverse. Il a donc souffert face aux accélérations du prodige espagnol, comme Dimarco et Mkhitaryan. Quelques bonnes interventions en fin de match toutefois.

- Dumfries (8,5) : quel début de match ! Après 20 minutes de jeu, il comptait 1 but et 1 passe décisive à son actif. Un bon centre pour Thuram pour lancer parfaitement son équipe, et un ciseau spectaculaire au cœur de la surface pour faire le break. Décisif donc, et aussi plutôt solide défensivement malgré le net recul de son équipe. On a peu vu Raphinha sur son aile, et il n’y est pas étranger. Et pour couronner le tout, il a ajouté un deuxième but, de la tête sur corner, pour magnifier sa prestation. Et dire qu’il avait manqué quasiment un mois et demi de compétition avant son retour le week-end dernier. Sorti, par volonté de le préserver, à la 81e et remplacé par Darmian.

- Barella (6) : le meilleur milieu intériste ce soir, avec le plus de détermination, et le plus tourné vers l’offensive, comme souvent. Pas toujours inspiré certes, mais jamais abattu, il a multiplié les courses et n’a jamais baissé les bras. L’un des seuls à surnager lorsque la pression barcelonaise était à son maximum.

- Calhanoglu (4) : le maître à jouer de cette équipe a eu du mal face aux assauts adverses. Si sa qualité technique lui a permis de ressortir proprement quelques ballons, il n’a pas été assez présent pour protéger sa défense. Et il a été le premier élément de l’entrejeu à être remplacé par Inzaghi, qui a lancé Frattesi, plus impactant.

- Mkhitaryan (5) : Yamal n’a pas eu grand-mal à s’en débarrasser avant d’enrouler son ballon sur son formidable premier but. Cette action témoigne du manque d’impact défensif de l’Arménien ce soir. Trop souvent baladé, il a pris les vagues barcelonaises sans se révolter. Il a bien tenté d’aider Dimarco mais a dû se résoudre à s’incliner devant le talent de Yamal, au point parfois de le regarder jouer. Mais il s’est bien repris en 2e, plus présent, plus malin aussi. Il se voit annuler un but pour hors-jeu d’un bout de chaussure. Une pointure en trop…

- Dimarco (2) : on ne souhaite même pas ça à son pire ennemi… Ce qu’a vécu Dimarco ce soir à Barcelone est de l’ordre du calvaire. Un calvaire incarné par un homme en mission, Lamine Yamal. Le piston italien d’ordinaire si dynamique, si bondissant, a ressemblé à un pataud latéral de DH, humilié sur chacune des accélérations de l’international espagnol. Son entraîneur Simone Inzaghi a été compatissant et l’a remplacé à la 55e minute par Carlos Augusto, qui s’en est bien mieux sorti.

- Martinez (2) : était-il sur la pelouse ce mercredi soir ? On s’est réellement posé la question à un moment, tant l’Inter a parfois semblé être un de moins sur la pelouse. Pas de pressing, pas de précision, des ballons vite rendus à l’adversaire, l’Argentin n’est jamais entré dans son match. Et il l’a vite quitté définitivement puisque remplacé à la pause par Mehdi Taremi (2). Malheureusement pour l’Inter, l’Iranien a à peine été plus visible, lent, emprunté, et gâchant même quelques munitions de contre en ne sentant pas le jeu. Clairement pas au niveau d’une telle rencontre.

- Thuram (6) : un but splendide, au bout de 30 secondes soit le but le plus rapide dans une demi-finale de Ligue des Champions. Thuram, qui revenait tout juste de blessure, a montré en quoi il était indispensable avec cette réalisation pleine de flair. Sûrement encore diminué, il a tout donné sur le pré, n’hésitant pas à aller presser et jouant de son gabarit dès que possible. Il aurait pu mieux faire sur deux situations de contre, où il a été rattrapé par la défense barcelonaise. Remplacé en fin de match par Zielinski.

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